Devenir travail indépendant est un objectif de carrière pour de plus en plus de professionnels. Parmi les statuts juridiques possibles, un seul donne la possibilité de conserver sa liberté tout en bénéficiant de réelles garanties sécurisantes : le portage salarial.

Devenir freelance : le choix de la liberté

Envie de développer votre expertise ? De travailler à votre compte, de ne plus avoir de lien hiérarchique direct ? D’organiser seul votre emploi du temps ? Peut-être ferez-vous prochainement partie des quelque 900 000 Français qui se sont lancés et exercent aujourd’hui leur activité en tant que travailleur indépendant – un chiffre en augmentation de plus de 125% en dix ans. Le plus souvent, c’est une forte volonté d’autonomie et de flexibilité qui motive ce choix de vie. Au quotidien, une seule contrainte : la satisfaction des besoins du client.

 

Les consultants freelances doivent proposer des prestations de service aux entreprises. La plupart intervienne auprès de leurs clients comme consultant ou formateur pour réaliser des prestations intellectuelles dans les domaines de l’informatique, de la communication, du marketing, du graphisme, des ressources humaines, etc.

 

 

7 étapes indispensables avant de devenir freelance

 

  1. Définir son projet le plus précisément possible
  2. Déterminer les moyens financiers et matériels nécessaires
  3. Réaliser une étude de marché pour évaluer la viabilité du projet. En un mot : penser imprévus.
  4. Déterminer des clients-cibles et une stratégie de communication appropriée pour les toucher
  5. Se renseigner sur les solutions administratives
  6. Choisir sa forme juridique
  7. Réaliser les formalités de création d’entreprise

 

Devenir freelance impose de choisir un régime juridique : il est possible d’exercer son activité comme travailleur indépendant en recourant à différents statuts.

Micro-entrepreneur

Créé en 2009, ce régime est destiné tant au salarié qui exerce une activité complémentaire qu’aux travailleurs indépendants. Ce statut se caractérise par sa simplicité, notamment quant aux formalités d’inscription comme à l’absence d’apport en capital. Affilié au régime de la sécurité sociale des indépendants (ex-RSI), le micro-entrepreneur est soumis à un taux d’imposition de 22% pour ses prestations de service.

 

Point important : le chiffre d’affaires est limité à 70 000 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC). En outre, depuis janvier 2018, les micro-entrepreneurs sont soumis à la TVA dès lors qu’ils dépassent un chiffre d’affaires annuel de 33 200 euros.

 

 

 

Entrepreneur individuel ou EIRL

Les cotisations à payer sont dans ce cas proportionnelles au chiffre d’affaires dès la deuxième année d’activité, avec un taux légèrement supérieur à 40%. Le statut fait intervenir des frais et des formalités supplémentaires et engage le patrimoine personnel de l’entrepreneur en cas de problème.

 

 

 

EURL/SARL

Ceux qui deviennent freelance dans la perspective de développer une entreprise amenée à croître peuvent choisir le statut d’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité Limitée) ou de SARL (société à responsabilité limitée). Affiliée au RSI, l’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés. Contrairement au régime de la micro-entreprise, les avoirs de l’entrepreneur ne sont pas engagés en matière de responsabilité financière.

Le freelance en portage salarial : un statut aux avantages multiples

Le consultant freelance qui travaille en portage salarial se distingue des cas mentionnés ci-dessous par le fait qu’il exerce son activité dans le cadre d’un contrat de travail qu’il a signé avec une société de portage salarial. Autonome dans la recherche et la réalisation de ses missions, son lien contractuel lui permet de bénéficier de diverses garanties.

 

Du jeune diplômé au retraité, le statut est ouvert à tous pour peu de disposer d’une réelle expertise dans un domaine donné. C’est pourquoi le régime est particulièrement apprécié des consultants, notamment dans le domaine des TIC (technologies de l’information et de la communication)

 

Concrètement, pour vous lancer, nul besoin de changer de statut social et de créer votre entreprise pour exercer comme indépendant. Tout commence par la signature d’un contrat d’intervention (aussi appelé contrat de prestation) entre la société cliente et votre entreprise de portage. Vous identifiant comme la personne effectuant la mission, celui-ci précise la nature et le déroulement de l’intervention.

Devenir salarié porté vous ouvre toute une série de droits :

 

– Conservez une pleine liberté : organisation de votre temps de travail, choix de vos clients, des prestations et de votre facturation…

 

– Sécurisez votre activité, en bénéficiant du versement d’un salaire mensuel (et ce dès le premier mois de la mission), mais aussi d’une couverture sociale et de droits à la formation. Autre point loin d’être anecdotique : c’est la société de portage qui prend en charge les recouvrements de paiement.

 

– Bénéficiez de la part de la société de portage de conseils et d’un accompagnement opérationnel sur des domaines tels que : les modalités administratives, la rédaction des contrats, des précisions dans la description de la mission, le montant des honoraires, les modalités de paiement… Au sein de la structure de portage, un expert pourra même vous apporter une aide bienvenue sur les multiples questions que vous serez amené à vous poser dans l’exercice quotidien de l’activité.

 

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Salarié… mais toujours free !

 

En devenant salarié d’une société de portage, le travailleur indépendant ne renonce nullement à sa précieuse liberté : aucun lien de subordination ne le lie à l’entreprise de portage. Autrement dit, celle-ci n’a son mot à dire ni dans le choix de vos missions, ni dans la négociation de vos honoraires. Si elle peut par ailleurs vous apporter son aide, vous disposez, comme tout freelance, d’une autonomie totale dans l’exercice de vos fonctions.