Envie d’exercer comme travailleur indépendant, d’être autonome sans pour autant renoncer à vos droits au chômage ? Une solution vous permet de satisfaire ces exigences : le portage salarial. Et dans le même temps, le statut s’avère parfaitement adapté à ceux qui veulent amorcer un retour de vers l’emploi. Décryptage.

Freelance en portage salarial : vous avez droit au chômage !

Affiliés à la Sécurité sociale des indépendants (ex-RSI), les freelances ne peuvent demander l’ouverture de leurs droits ARE (allocation chômage d’Aide de Retour à l’Emploi). A une exception notable : le travailleur indépendant qui exerce en tant que salarié porté. En effet, le contrat de travail signé entre l’entreprise de portage et le travailleur indépendant (CDI ou CDD) ouvre les droits Pôle Emploi de celui-ci – comme d’ailleurs ses droits à la couverture sociale, à la retraite, voire aux congés payés.

 

 

Dès lors, si vous êtes consultant en portage salarial, vous pouvez demander l’ouverture de vos droits au chômage dès la fin de votre contrat de travail, en cas de :

 

– rupture de votre CDI
– signature d’une rupture conventionnelle
– expiration de votre CDD
– démission légitime

Quelles conditions pour bénéficier d’allocations chômage ?

Pour exercer ses droits ARE, le travailleur indépendant doit avoir effectué un minimum de 88 jours de travail cumulés (4 mois) ou 610 heures au cours des 28 mois qui précédent la fin de sa mission – voire 36 mois dans le cas où il est âgé de plus de 52 ans.

Par ailleurs, l’activité du salarié porté doit respecter les critères indiqués dans l’ordonnance n°2015-380 du 2 avril 2015 relative au portage salarial. A savoir notamment :
– la réalisation par le consultant d’une mission de service pour les entreprises
– le versement à l’URSSAF par la société de portage de prélèvements sociaux et fiscaux
– en cas de contrat à durée déterminée, une prestation d’une durée totale inférieure à 18 mois, renouvellement inclus.

 

 

Comment calculer votre indemnité Pole Emploi ?

Pour fixer le montant de votre allocation chômage, Pôle Emploi se fonde sur votre salaire journalier de référence (SJR). Le versement mensuel correspondra à 57% de ce montant, voire à 40,4 % du SJR auquel s’ajoute 11,84 €.

 

 

N’oubliez pas de demander une attestation Pole Emploi

La fourniture d’une attestation Pole Emploi conditionne l’ouverture de vos droits au chômage. Conformément à l’article R-1234-9 du code du travail, l’attestation doit vous être délivrée par la société de portage en même temps que le versement de votre solde de tout compte.

 

Demandeur d’emploi : le portage salarial pour relancer sa carrière

Demandeur d’emploi, vous souhaitez donner un nouvel élan à votre carrière ?

 

Devenir salarié porté peut s’avérer un tremplin très efficace vers un retour définitif à l’emploi. A la clé : la possibilité de vous repositionner comme un professionnel actif et de développer votre réseau, sans que cela ne nécessite pour autant la création d’une structure juridique ou la réalisation de lourdes démarches administratives.

Une passerelle vers l’emploi

Exercer comme consultant en portage salarial permet au demandeur d’emploi d’enclencher une nouvelle dynamique. Sortant d’une posture d’attente, vous devenez apporteur de solutions. Outre le fait de booster votre moral, votre confiance, la réalisation d’une mission au sein d’une entreprise vous ouvrira forcément des portes, au gré de rencontres professionnelles potentiellement déterminantes.

Le portage salarial pourra ainsi se révéler un levier efficace pour retrouver un contrat à durée indéterminée – dans le cas où, comme cela arrive souvent, vous n’êtes pas vous-même définitivement séduit par une formule qui vous garantit une pleine liberté dans l’exercice de votre métier sans renoncer pour autant à vos droits sociaux…

En effet, le portage salarial s’avère une solution d’autant plus pertinente qu’elle offre des conditions de travail beaucoup plus sécurisantes que les autres statuts juridiques possibles pour les freelances. Par exemple, à la différence du micro-entrepreneur, le consultant en portage salarial ne renonce ni à ses congés payés, ni à ses droits au chômage.

 

Devenir freelance : un objectif de plus en plus partagé

Plus de 53 % des Français et 68 % des Européens souhaitent devenir à terme travailleurs indépendants. C’est le résultat sans équivoque d’une grande enquête réalisée par ADP en 2016, auprès de 10 000 salariés dans huit pays européens. Les principales raisons qui empêchent ces professionnels sauter le pas ? Le sentiment d’insécurité, les revenus fluctuants ou encore la perspective de renoncer à l’assurance chômage. Autant d’éléments auxquels le portage salarial apporte des réponses concrètes.

Cumulez vos indemnisations Pole Emploi avec vos revenus en portage salarial

Etre rémunéré en tant que salarié porté ne met pas automatiquement fin à la perception d’indemnités chômage. Le cumul des revenus et des indemnisations Pole Emploi est possible à une condition : le somme de votre salaire et de votre allocation ne dépasse pas le salaire moyen ayant servi de référence pour calculer vos indemnités journalières.

 

A partir des rémunérations issues de votre activité en portage salarial, Pole Emploi se charge chaque mois de calculer le nombre de jours indemnisables. Ce calcul se fait en deux étapes :

 

– Déduction de 70% du revenu mensuel brut de l’allocation mensuelle
– Evaluation du nombre de jours d’allocation à verser pour le mois en divisant le résultat obtenu par le montant de votre allocation journalière.

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